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Esprit Val de Loire

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24 septembre 2014

Le petit théâtre Empire du château de Valencay

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Question : Que cache cette façade ?

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Réponse : Un ravissant petit théâtre aux décors d'époque découvert lors des Journées du Patrimoine au château de Valencay.

Ne le cherchez pas dans l'enceinte même du château, il se trouve dans les dépendances.  Napoléon aurait dit à Talleyrand chargé d'accueillir les membres de la famille royale d'Espagne : " Si vous aviez à Valencay un théâtre et que vous fassiez venir quelques comédiens, il n'y aurait pas de mal ". Et ainsi fut fait. Le théâtre est inauguré le 30 mars 1810 avec un opéra comique : Camille ou le souterrain de Nicolas Deleyrac. Cette pièce de 1791 sera une découverte pour les princes et Ferdinand VII avouera : " C'est la première fois que je vois et j'entends l'opéra, nous avons reçu une singulière éducation à Madrid, on ne nous apprenait rien, on ne nous montrait rien ".

Dans le cadre du Festival Talleyrand, du 20 septembre au 12 octobre 2014, le petit théâtre Empire ouvre largement ses portes pour quelques représentations. Chansons populaires de la Légende Impériale, opéra comique, théâtre baroque pour un florilège Molière et hommage au grand Jean - Philippe Rameau sont au programme.

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18 septembre 2014

Ubeda

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Si vous voulez découvrir le mode de vie espagnol, c'est à Ubeda qu'il faut vous rendre. Aprés avoir traversé des collines couvertes d'oliviers sur des centaines de kilomètres, on arrive dans cette ville espagnole située au nord est de Grenade. Typique, le lieu est un condensé d'églises, de couvents et de palais. Ici, au mois de mai, il fait déjà trés chaud, alors on fait ses courses le matin dans la petite halle gorgée de poissons, fruits et légumes à prix trés doux. Et puis aprés un bon repas composé de tapas, d'un gazpacho, d'un "rabo de toro" (queue de toro, trés typique et trés bon) et du fameux arroz con leche (riz au lait saupoudré de cannelle et aromatisé au zeste d'orange, délicieux), on se repose dans la fraicheur de son patio.

A 17 h 30, changement de décor. Dans la ville, les rues s'animent. Cà sent le gel douche et l'after-shave, c'est l'heure où l'on se montre. Les toilettes sont trés soignées, on pense subitement à l'image de nos avenues dans les années 50. La gomina plaque les cheveux couleur ébène des messieurs et les femmes rivalisent dans la catégorie "C'est moi qui est la palme du repassage ! " L'ensemble est joyeux et coloré. Le peuple espagnol est un peuple fier, trés fier et il le fait savoir. Dans ces conditions, les rares touristes français ont des allures de loqueteux. La ménagère espagnole est la reine du foyer. L'ouverture des pas de portes nous dit toute l'attention qu'elle porte à ses azulejos et à ses cuivres. Si vous voulez faire le plein de produits d'entretien dans les supermarchés, c'est bingo avec des prix imbattables. Enfin, attention, ici on ne plaisante pas avec la religion. Gare à celui ou celle qui ose entrer dans un lieu de culte en short (correct et long le short, je précise), le regard des gardiennes du temple vous foudroiera net.

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Admirez la layette présentée dans cette vitrine. C'est furieusement années 50

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Pratiquement chaque maison de ville possède un sas avec ses azulejos

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La bibliothèque a investit le couvent

   

18 septembre 2014

La féria de Cordoba

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Ce qui est merveilleux à Cordoue, c'est que l'élègance n'attend pas le nombre des années. Chaque année au mois de mai, la féria de Cordoue voit défiler la population de la ville sur son "31". Cette manifestation est située en périphérie de la ville sur El campo. Une grande porte de style mauresque accueille les visiteurs De part et d'autre de larges avenues, on trouve une centaine de penas qui sont des sortes de bars pouvant accueillir jusqu'à 300 personnes. On y chante et on y danse le flamenco jusqu'au bout de la nuit toutes générations confondues. Les chorales d'une cinquantaine de membres viennent de Cordoue et des provinces alentours. Les spectateurs reprennent en choeur les chants ponctués de  claquements de mains et de talons. La danse est d'ailleurs trés codifiée. Elle symbolise la rencontre, la séduction, la dispute et la réconciliation. C'est l'occasion également pour les habitants de faire admirer leurs calèches tirées par de superbes chevaux. C'est vraisemblablement une compétition du plus bel attelage qui se joue là. Les discussions vont bon train et c'est une joie évidente de se retrouver entre cousins. Sur le chemin du retour, il est trés amusant de croiser en ville des centaines de personnes se dirigeant vers la féria en tenue traditionnelle. C'est à la fois magnifique et émouvant cet élan qui rassemble toute une population.

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La porte mauresque et les larges avenues de la féria de Cordoue

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La féria fait partie intégrante du mode de vie andalou, c'est loin d'être un cliché pour touristes en mal d'exotisme.

Les boutiques andalouses proposent des tenues complètes dés le plus jeune âge. Ces tenues représentent une certaine somme d'argent mais les familles espagnoles se préparent de longue date à cet achat.  

17 septembre 2014

Tolède

2014_espagne_andalousie_065El Greco (1541 (?) - 1614) est de retour à Tolède. En effet, la ville espagnole rend hommage au peintre à l'occasion de l'anniversaire du IVème centenaire de sa mort. Elle organise tout au long de l'année 2014 de nombreuses manifestations. Actuellement, le musée Santa Cruz présente "Le Greco : art et métier".

Mais Tolède est aussi le point de départ de la Route de Don Quichotte qui entraine le voyageur sur les traces du célèbre personnage. Mille kilomètres  sont à découvrir sur le territoire de Castilla - La Mancha en compagnie du gentilhomme créé par Cervantès, et des moulins à vents, ces derniers bien réels.

La vieille ville de Tolède est belle et préservée des nuisances urbaines. Elle se situe sur le sommet d'une colline d'où l'on aperçoit les rives du Tage. 

L'artisanat ancestral tolédan jouit d'une renommée internationale. Les meilleures épées des XVIe et XVIIe siècle étaient celles de Tolède. Aujourd'hui, on reproduit à l'identique ces armes. Il y a aussi le damasquinage (création des dessins et de formes dans lesquels on enchâsse des fils d'or ou d'argent), et les produits issus de la céramique, du bois et de l'acier.

 

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Vue de l'artisanat local ancestral chez un antiquaire de Tolède

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De drôles de bougeoirs et leur cordon de cire

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Les merveilleuses lanternes de 2 artistes tolédans

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La vieille ville de tolède domine les rives du Tage

 

 

 

 

 

4 septembre 2014

Premiers regards sur l'Alhambra

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Vue panoramique de Grenade du haut de la colline de la Sabika à environ 100 m au-dessus de la ville.

L1150415L'eau est un élément essentiel pour la civilisation islamique. Le Coran, livre sacré des musulmans, dépeint le Paradis comme un verger rempli de jardins où l'eau coule sans cesse. Elle est source de vie ; symbole de pureté puisqu'elle purifie le corps et l'âme. C'est un bien public.

La première condition que doit remplir un site pour qu'on décide d'y fonder une ville est de disposer d'un fleuve ou de sources d'eau selon Ibn Khaldun, sociologue tunisien d'Al Andalus du XIVème siècle.

Les Nasrides ont conçu une structure complexe d'ingéniérie hydraulique avec des vases communicants, de grands bassins, des citernes et tout un réseau de canalisations.

L'alimentation des bassins de l'Alhambra provient de l'eau du canal, elle-même puisée à son tour dans le fleuve Darro à plus de 6 km de distance.

Cette eau coule sans cesse. C'est une eau vivante et sonore. Elle favorise les effets des reflets de la lumière changeante qui resplendit sur les surfaces lisses comme des miroirs en donnant un charme supplémentaire aux édifices : de la légèreté, de la luminosité, une touche naturelle et de la fraicheur.

 

L1150460Sur la zone la plus élevée de la colline, qui porte le nom de Secano, s'est consolidé à l'époque nasride un quartier populaire artisanal composé de véritables entrelacs de maisons, ateliers et ruelles.

Ce quartier a été trés fortement transformé par ses nouveaux maîtres chrétiens aprés la conquête.

Plusieurs siècles plus tard, aprés le retrait des troupes napoléonniennes de l'occupation en 1812 et de leurs bombardements d'artillerie, tout ce secteur a sombré dans l'abandon et a été transformé en un terrain de friches.

Au milieu du XXème siècle débuta un programme de déblayage et de consolidation de toute la zone avec la conception d'une promenade au coeur des jardins qui fait actuellement le lien avec le Generalife.

Les ruelles sont magnifiquement encaladées et les jardins regorgent de lys, jasmins, cyprés, orangers. Aux espèces traditionnellement utilisées durant la période nasride comme la giroflée, on a associé les espèces caractéristiques du jardinage grenadin : le buis, le macassar, le géranium, l'aspidistra, la glycine et la rose pompom.

 

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3 septembre 2014

L'Alhambra, si raffinée et si exquise

L1150614Vous l'aviez deviné, ce jardin n'appartient pas au Val de Loire.

C'est en fait une vue de la cour de Lindajara située au coeur de l'Alhambra dans le sud de l'Espagne.

La cité palatine de l'Alhambra, la "rouge" en arabe,est édifiée en 1232 par la dynastie nasride. Dernière dynastie musulmane à gouverner la péninsule ibérique, elle rend en 1492 ce dernier bastion aux Rois Catholiques.

Au XVIème siècle, l'empereur Charles Quint projette d'y construire une résidence impériale. De son vivant, l'imposant bâtiment ne sera pas achevé. Il faudra attendre le XXème siècle pour admirer la structure recouverte.

Aujourd'hui, l'Alhambra et le Generalife, maison de campagne qui jouxte la cité, ont retrouvé leur splendeur. Les jardins sont d'une incroyable beauté et visiter ce lieu magique, c'est un peu toucher du doigt le Paradis.

L'affluence des visiteurs est grande, il est ainsi conseillé de réserver son billet d'entrée sur internet. Or, si vous vous présentez dés 8 heures, vous accéderez sans problème aux distributeurs automatiques de billets mis à disposition sur place. Cela vous évitera la file d'attente des internautes qui ont l'obligation de faire valider leur titre informatique avant de pénétrer dans la cité.

Il faut compter 3 heures minimum pour visiter ce fantastique patrimoine culturel. Et la meilleure saison pour en apprécier les jardins est évidemment le mois de mai.

 

1 février 2014

Faire bonne chère

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Faire bonne chère, voilà une expression qui interroge tout bon épicurien.

N’est-il pas plus correct d’orthographier faire bonne chair ?

Eh bien non. Car dans ce cas, l’orthographe repose sur l’histoire du mot.

Ainsi, bonne chère découle du latin  bona cara  qui veut dire bon visage et donc faire bonne chère, c’est recevoir une personne qui offre un visage avenant.

11 décembre 2013

Ely Bielutine

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"Dans le jardin du temps" est un documentaire très esthétique de Clément Cogitore qui met en scène le collectionneur Ely Bielutine. Avec sa compagne Nina, le peintre invite le spectateur à un voyage hors du temps dans son appartement de Moscou éclairé aux bougies. Et c'est entouré de leurs chats et de leur corbeau que le couple raconte la romanesque histoire de leur collection d'œuvres d'art.

A voir ou à revoir en replay sur Arte

9 décembre 2013

Trésor caché

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Probablement construit sur les plans de Le Vau, l'Hôtel de Lauzun cache derrière sa façade discrète bien des secrets. Il en est cependant un qui est porté à notre connaissance. Beaudelaire, l'auteur des Fleurs du Mal et membre du Club des Hachishins, occupa 3 pièces au dernier étage. Son ami Théodore de Banville en vante "le fond d'élégance voluptueuse et farouche" et constate qu'il n'y trouve "ni de cabinet de travail, ni de table avec ce qu'il faut pour écrire, pas de buffet et de salle à manger, ni rien qui rappelait le décor à compartiments des appartements bourgeois (…) Il m'invita à déjeuner et tout de suite, comme par enchantement, le couvert se trouva dressé et une chère succulente fut servie par les soins d'un valet silencieux".

"J'ai connu, écrit Théophile Gautier dans ses soirées de l'Hôtel de Pimodan (nom que portait alors l'Hôtel de Lauzun), tous les hommes d'esprit de notre époque (…) Delacroix, Musset, Dumas, Balzac, Maxime Du Camp"…

La Ville de Paris est actuellement propriétaire des lieux et accueille dans cette splendide demeure des hôtes étrangers de marque.

8 décembre 2013

Viens chez moi, j'habite chez toi

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Si une petite escapade vous tente par ces temps de disette, ayez le réflexe "Viens chez moi, j'habite chez toi", autrement dit connectez-vous sur le site de Marjorie et Manon, deux jeunes femmes qui mettent leur savoir faire à votre service. Ainsi vous redécouvrirez les belles régions de France et son patrimoine exceptionnel, sa gastronomie, ses horizons variés et vous voyagerez sans vous ruiner !

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site : www.adresse-a-echanger.fr

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