Noces royales à Senlis

Evènement historique et mondain de ce début printemps, le mariage de Jean de France avec Philoména de Tornos y Steinhart, qui s'est déroulé le 2 mai dernier en la cathédrale de Senlis, a été commenté dans de nombreux magazines. Esprit Val de Loire a choisi cet extrait du  journal "Le Parisien" pour vous faire vivre en direct une des plus jolies cérémonies de l'année 2009.

"On dit que la ponctualité est la politesse des rois. Hier, le mariage du prince d'Orléans et de Philomena de Tornos y Steinhart a pourtant débuté avec une demi – heure de retard. Il était 11 h 25. le Gotha européen était déjà frigorifié sous les voûtes gothiques de la cathédrale Notre  Dame de Senlis lorsque le couple a fait son apparition sur le tapis bleu, couleur de la Maison de France. Elle, sublime, au bras de son père, dans une robe de faille de soie ivoire Christian Lacroix. Lui, accompagné par sa tante. On apprenait que la mère du marié, la duchesse de Montpensier, venait d'être hospitalisée … L'évêque de Toulon, Monseigneur Rey, célèbre ces noces royales et 15 prêtres officient pour l'évènement. Il y a foule dans Notre Dame et sur le parvis … Un livre d'Histoire s'effeuille à Senlis. Le prince Philippe et la princesse Mathilde de Belgique, l'archiduc Lorentz d'Autriche, les Bourbon des Deux Siciles, les Wurtemberg et la famille d'Orléans, presque au complet … Dans une cathédrale pavoisant aux couleurs royales et décorée de fleurs de lys, retentissent les grandes orgues. Des chants s'élèvent en latin, des jeunes filles s'agenouillent … Midi sonne quand les jeunes époux échangent leur consentement. Dans les rangs une quête est faite pour les chrétiens d'Orient "persécutés" et pour restaurer les orgues essouflées de la cathédrale. Couronnement de cette union, la bénédiction du pape Benoit XVI est lue par l'évêque. Les portes de Notre Dame s'ouvrent sur les jeunes mariés et laissent s'échapper une myriade de chapeaux … Le cortège quitte la cité royale pour celle du duc d'Aumale. C'est au château de Chantilly que la fête s'est poursuivie." Extrait de l'article de Nathalie Revenu paru dans "Le Parisien".