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Esprit Val de Loire
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21 novembre 2013

A cor et à cri

A 11 heures, une foule compacte se presse devant les grilles de Cheverny. C'est samedi, jour de chasse au château.

Se découpant sur la façade blanche de la bâtisse, on aperçoit les chevaux et les chiens qui s'impatientent. Soudain, sous les ordres du piqueux Vol au Vent, la meute s'élance en direction de la forêt suivie d'une quarantaine de "boutons". Les appareils photos crépitent.

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Ici, en Sologne, la passion de la chasse est bien vivante.

Rapidement, nous regagnons la voiture et nous faufilons derrière les camions et les 4x4. Dans les bois, une petite prairie nous laisse entrevoir les cavaliers et les chiens. Peut-être est-ce à cet endroit que les consignes de sécurité et le rapport ont été donnés ? Au bout de la grande allée, une voiture s'arrête sur le bas côté. Persuadés que nous sommes arrivés, nous faisons de même. A pieds, nous gagnons le croisement des chemins forestiers où stationnent les camions et la barque "embarquée". Très vite, on nous fait comprendre qu'il faut déplacer la voiture car les cavaliers arrivent de ce côté. En effet, au bout du chemin, on aperçoit déjà les chevaux et les chiens. D'un même élan, tous les regards se dirigent vers l'équipage et chacun de commenter le spectacle. Les "boutons" et la meute approchent puis nous dépassent. Dans la clairière, c'est l'heure des fanfares. Quinze minutes plus tard, la chasse se met en marche et disparaît dans les bois. Nous reprenons la voiture et doublons les suiveurs à vélos. Après quelques kilomètres, nous retrouvons le piqueux au trot avec quelques chiens, puis les veneurs. Une pluie de novembre froide et glacée s'est mise à tomber. Renseignement pris, deux bêtes auraient été vues. Une seule connaîtra l'hallali. Peut-être. Car la prise n'est jamais garantie et l'on considère que l'animal a quatre chances sur cinq de l'emporter. Il fait de plus en plus froid et nous pataugeons dans la boue. Finalement la pluie aura raison de notre patience. Les sens toujours en alerte, nous prenons le chemin du retour et nous réfugions dans une auberge à Cheverny en compagnie de quelques amateurs. La journée se termine devant une terrine de gibier et quelques girolles. Magique !

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